Le café de nos grands mères
Je pourrais commencer facile avec "grand mère sait faire un bon café" mais loin de ce spot publicitaire qui nous a bassiné la tête pendant les années, il se pose une question banale : Pourquoi les maisons ne sentent pas le bon café même aux heures où la cafetière de toutes sortes et de tout prix sont légions dans nos maisons.
Peut être que les gentils fabricants des machine à fric, à café, nous cache des choses, en tout cas ils ne nous cachent pas le prix de la machine et de ses "consommables". Bon je m'égare sur un terrain glissant que je ne connais pas.
Bon, retournons vers un passé où tout était "Cool" , ba oui, en 1970 j'avais 19 ans, mon permis qui m'avait coûté 250 francs ou 25 je ne souviens plus, et oui c'était facile et pas cher, plus une deux chevaux fatigués don de mon père : "tu te la retaperas vu que tu aime la mécanique", taper ? elle était déjà bien tapée.
J'avais du travail comme apprentie électricien bâtiment, avec un salaire , heu je ne dirais rien mais personne ne se plaignait. On avait assez pour l'essence, les entrée en boîtes, les cinémas , bref tout le bazar de l'époque. Certains passaient leurs payes au bistrot, beaucoup de ces amis sont déjà bien entamés par les vers, alcool cigarettes et petites pépées , chantaient Eddy Constantine, ne rallongent pas la vie mais la raccourcissent.
Ensuite il y a les détracteurs qui utilisent la formule " si la vie ne t'as pas assez donné c'est que tu ne lui a passez demandé" ça se discute . Moi j'ai pas assez demandé. Oh punaise parlons du café !
Donc le matin je me pointait bien réveillé (je ne buvais pas ni ne fumais) chez mon patron que je vais pas nommer car le brave homme colérique et brave à la fois est décédé.
J'étais toujours en avance , il finissait ou entamait son petit déjeuner, qui immanquablement se terminait par le rinçage du bol au bon vin de la coopérative.
Les coopératives, et oui on avait deux coopératives "une, la " défense" l'autre "la travailleuse" et oui la coop à peppone.
D'un coup mon patron se levait et disait, zou anan travailla* zou on va travailler, et il rajoutait presque tout le temps ; - et arrête de regarder le décolleté de ma belle sœur. Ecoutez , cela m'était impossible, elle avait des décolletés affolant pour mon âge, et ses seins n'étaient pas des seins mais des six, pardonne moi Renée , cela égayait ma journée.
Passé cet intermède il fallait charger l'estafette selon le chantier, plus l'antivol de t'estafette un gros chien loup bien nommé Wolf , il était gentil , fort comme un turc, mais grognait dès que la nuit tombait.
Ci-dessous la petite cafetière moka pour deux et surtout le redoutable moulin à café que j'appellerai (le pince cuisse) Merdum c'était écolo tout à la main, la cafétière sur trois braises et voila
Sur le coup de 8 heures et demie on arrivait chez le client, mais tout le monde se connaissait dans le village, on avait droit à "remettez vous" et : -vous prendrez bien un peu de café ! Oui l'odeur du café était omniprésente même dans l'escalier. Beaucoup achetaient le café vert (j'ai encore un torréfacteur à braise manuel qui traîne dans mon garage) mais la plupart achetaient du café en grains tout simplement, et chez l'épicier le café sentait. Un couillon nous a niqué l'odeur en disant que si ça sent le café c'est que l'arôme s'en va. Arriva donc le café moulu sous vide très banal, mais ça c'est une autre histoire.
Dans toutes les maisons où on allait travailler c'était le même rituel avec du bon café. Pourquoi est il mauvais maintenant ?
Il y avait bien sur les cafés qui avaient des percolateurs, mais l'odeur était là aussi au point d'importuner les joueurs de boules qui faisait l'apéro à la pétanque , alors que les lève tard en étaient au café.
Peu être était ce cela qui rendait fébrile la main du meilleur tireur.
Une autre fois je vous raconterais :
Biche (oui c'est mon surnom) : goûte au pastis maison
Biche : goûte le somousta , mille excuses mais je ne connais pas la bonne orthographe
Biche : tamponne un "vieux" de la maison de retraite
Biche : sauve des poivrots en 2CV, c'est épique
Biche s'enlise dans un vallon plein de grêle un 14 juillet (oui on dépannait le 14 juillet les orages violent se vengeaient sur les commande des forages)
Biche dans la tempête de feu du Tanneron avec l'estafette de son patron.
Biche conduit sans permis d'Aix en Provence à cotignac sans le permis (il valait mieux)
La liste est longue et vous n'allez pas me croire mais il faudrait que je le couche sur papier.
Et surtout, Biche va acheter des outils au quincaillier (c'est presque magdane et l'épicier)
S'il y a des fautes , veuillez me le dire , j'ai écris cela d'un jet car si je m'arrête le fil est cassé
HELP : Tante Victorine peux tu corriger le texte, je te rendrais ton calepin , oui celui qui indique les coins à lactaires sanguins